Comment photographier son oeil

Extrait du tutoriel :

“Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui, je vous explique comment j’ai photographié mon œil 😁

LES EXIFS

RAW, Mode manuel, ISO 100, f/7.1, 1/180s, Canon 100mm f/2.8 IS L Macro, Canon 6D, Canon 430EX II

PRISE DE VUE

a) L’ouverture et la profondeur de champ

Au niveau des réglages, j’ai opté pour une ouverture relativement petite puisque la profondeur de champ varie principalement en fonction de :

  • L’ouverture

  • La distance du sujet

  • La longueur focale

On a donc une faible profondeur de champ dès que l’on est proche de son sujet ce qui est toujours le cas en proxy et macrophotographie. Ici, j’ai choisi f/7.1 mais avec le recul je pense que j’aurais peut-être dû être à f/9 afin d’avoir un peu plus de profondeur de champ. Cependant, attention de ne pas utiliser une ouverture trop petite car vous risquez de perdre en netteté à cause de la diffraction de la lumière ! En gros, à partir d’un certain seuil, le fait de fermer davantage son objectif fait perdre en netteté à l’image.

La photo de gauche a été prise à f/8 alors que celle de droite a été prise à f/32 et on remarque qu’elle est bien moins nette :


b) La sensibilité ISO - Attention aux sensibilités ISO étendues !

La sensibilité ISO était réglée au minimum puisqu’ici j’ai utilisé un flash et j’avais donc suffisamment de lumière. Je précise cependant que j’utilise la sensibilité ISO minimale native de mon boitier qui est ISO 100. La majorité des appareils supportent également des sensibilités ISO étendues comme ISO 50, mais je déconseille de les utiliser dans la grande majorité des cas puisque ce sont des valeurs artificielles et vous risquez de perdre des informations dans les hautes lumières de vos clichés ! Par exemple, si je règle mon appareil sur ISO 50, il va en réalité prendre une photo à ISO 100 et ensuite baisser l’exposition d’un stop, je perds donc un stop de dynamique dans les hautes lumières.

 

c) La vitesse de synchro flash

Passons maintenant à la vitesse d’obturation que j’ai réglée sur la vitesse de synchro flash de mon boitier, soit 1/180s. Pas de panique, je vous explique ce que c’est 😉 Tous les boitiers ont une vitesse de synchro flash, c’est la vitesse d’obturation maximale supportée lorsque vous les utilisez avec un flash (il existe un système appelé le High Speed Sync qui permet d’utiliser des vitesses plus élevées, mais on ne va pas s’attarder sur ça aujourd’hui), elle est généralement entre 1/180s et 1/250s

 

d) La mise au point

Et maintenant la grande question : comment faire la mise au point ?! Si vous avez un boitier doté d’un écran orientable, ça sera sûrement plus simple, mais ce n’est pas le cas du Canon 6D, j’ai donc shooté « à l’aveugle » avec un seul collimateur AF activé (celui du centre qui est généralement le plus performant ! ) et j’ai pris des dizaines de photos pour arriver à un résultat qui me satisfaisait. Au final, la majorité des photos étaient nettes, mais je changeais constamment l’expression de mon visage et l’angle de prise de vue pour trouver un rendu qui me plaisait.

Astuce n°1 : quand vous faites de l’auto-portrait (ou de l’auto-œil 😃 ) vous pouvez brancher votre appareil photo à un ordinateur portable ou à un écran pour voir ce qu’il voit (ça y est, vous avez un écran orientable ! 🤣) Selon la marque de votre appareil photo, le fonctionnement sera sans doute différent, mais chez Canon on peut utiliser EOS Utility.

Astuce n°2 : si vous utilisez un appareil relativement moderne, il supporte probablement la mise au point automatique sur les yeux que je conseille fortement d’activer pour prendre ce genre de cliché.”


Pour accéder à la suite du tutoriel, je vous invite à télécharger le pdf.

Sujets abordés dans le tutoriel :

  • La profondeur de champ

  • Les sensibilités ISO étendues

  • La vitesse de synchro flash

  • Les bases de la photo au flash

  • La loi en carré inverse

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